Quand j’arrive à l’ascenseur ce midi en revenant de mon footing, j’ai la tête dans les nuages. J’ai fait des émules, et chaque fois que je vais faire du sport, je croise des gens en tenues qui font comme moi. Certains vont courir, d’autres vont à la salle de sport du coin. Principalement des femmes, surtout les jeunes, mais j’ai aussi vu quelques hommes qui s’y mettent. Je ne sais pas si c’est moi qui ait donné cet élan pour une meilleure santé physique, mais j’ai tendance à le penser. Ce midi, j’ai bien couru, mon débardeur est mouillé de ma transpiration.
J’entre dans l’ascenseur vide les yeux dans le vague, je ne me rends même pas compte de combien de personnes sont présentes. Jusqu’à ce que je rentre dans un jeune homme que j’ai déjà croisé ici. Il était tourné face à la porte, mais je n’ai pas fait attention.
Il revient de la salle de sport apparemment, il a un verre de jus de fruits fraîchement pressés dans la main. Quand je le percute, le jus éclabousse ma peau. Je m’excuse en bafouillant, en enlevant mes écouteurs pour l’entendre. Il rigole, me demande si je vais bien, parce que je suis rentrée dans le seul occupant de l’ascenseur. Je regarde la cabine et me rend seulement compte de la situation. Je suis seule avec lui, je lui suis rentrée dedans, et j’ai son jus de fruit qui me coule dans mon décolleté. L’odeur de la passion me chatouille le nez.
Je baisse les yeux pour voir les dégâts en rougissant. Je l’entends brasser dans son sac de sport, sans remarquer ce qu’il fait. Il s’excuse avant de poser sa serviette sur moi, et éponge doucement mon buste couvert de son jus. Je ne sais plus où me mettre : je proteste mollement, mais je suis en fait émoustillée qu’un homme semble s’intéresser à mon physique.
Sa main tamponne ma peau, essuyant ma peau, parcourant mon décolleté. Sa serviette recueille son jus de passion et ma sueur mêlée. Il passe et repasse, en profite un peu pour se rincer l’œil. Ses gestes restent courtois et en parfait gentleman, il ne dépasse pas une seule fois sur mes seins, qui pourtant s’érigent comme s’ils n’attendaient que ça.
Finalement, il me demande la permission en glissant un coin de serviette avec son doigt dans mon décolleté, pour essuyer les dernières traces de son jus. Il m’excite à un tel point. Je n’arrive pas à parler. J’acquiesce d’un signe de tête très léger, et je sens immédiatement sa main tirer un peu mon débardeur pour laisser de la place au tissu éponge.
On dirait qu’il n’a pas attendu mon accord, et qu’il l’aurait fait malgré tout. Il effleure ma brassière entre mes seins, mais cela ne dure pas : il retire sa main, reprend sa serviette en regarde mon décolleté pour vérifier l’état dans lequel il me laisse. Il range sa serviette dans son sac distraitement.
Les portes s’ouvrent à mon étage, et je sors hébétée, me demandant si un geste de ma part n’aurait pas pu l’amener à plus de contacts. J’ai vraiment besoin d’une douche.