
Julien prit son temps pour s’installer, comme à son habitude. Il n’y avait personne, il avait pu choisir la cabine du fond. Il avait mis ses claquettes devant la porte de la douche. Cela permettait à Isabelle de savoir où il était si elle avait une urgence, ou une envie. Mais cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas rejoint sous la douche, que ce soit au camping ou à la maison.
La serviette pendue, la trousse de toilette ouverte et à sa place au sec. Il se déshabilla et sortit son gel douche. En mettant son téléphone dans la sacoche, à l’abri de l’eau, il découvrit dans sa trousse des préservatifs, du gel intime… autant de choses qu’il n’avait pas mis lui même. Son sang ne fit qu’un tour et il se mit à sourire béatement en se demandant ce qu’Isabelle avait prévu. Rien que l’idée fit gonfler doucement son pénis. Si elle ne venait pas, il devrait utiliser son imagination sous la douche. Et ses mains.
A l’instant où il allumait l’eau, son téléphone vibra. Il n’était pas encore mouillé, et curieux, il le déverrouilla d’un geste. Un MMS d’Isabelle. La photo était prise de trop près avec un éclairage trop faible, il pensait voir une cuisse appétissante. Et le message disait simplement « Ouvre ta porte »
Il déglutit, et sûr d’avoir gagner cette guerre d’usure en une seule journée, il ouvrit la porte, sans prendre de précaution, pour laisser entrer Isabelle. Il sursauta quand il découvrit une jeune femme, blonde, les cheveux longs et détachés, devant sa cabine.
Elle entra naturellement, sans un regard sur son corps dénudé, se retourna pour fermer la porte et poser une sacoche à coté de sa trousse de toilette. Julien en profita pour la regarder, et admirer ses formes bien réparties. Son maillot une pièce était moulant et permettait d’en voir beaucoup, tout en laissant de la place à l’imagination. Ses yeux trainaient sur ses fesses quand elle se retourna en poussant un soupir.
Se rendant compte qu’il avait été pris en flag, Julien rougit et commença à balbutier une excuse. Avant de penser à mettre ses mains devant son sexe qui commençait à durcir à cause de la situation et de la vision de la jeune femme. Elle posa un doigt sur sa bouche pour l’empêcher de parler, puis commença à baisser les bretelles de son maillot, faisant jaillir sa poitrine. Ses seins étaient petits, mais leurs formes étaient parfaites. La peau blanche des seins ressortait sur le bronzage. Elle avait clairement l’habitude de bronzer en bikini. Julien n’avait qu’une envie, les prendre en main. Elle roula le maillot jusqu’à sa taille, puis se rapprocha de lui. Il frissonna de désir quand il sentit les tétons se poser contre sa peau. Elle commença à lui chuchoter à l’oreille :
- « Bonjour Julien. Je m’appelle Clémence. Je suis majeure. Je ne suis pas vierge. Je suis ici avec l’accord d’Isabelle, qui me permet de t’utiliser. D’après ce qu’elle m’a dit, tu as un sexe d’une taille suffisante pour ce dont j’ai besoin. Et j’ai cru voir qu’elle a dit vrai. »
- « Bonjour Clémence. Mais euh. Comment dire »
- « Ma requête est simple : j’ai pas eu beaucoup d’hommes dans ma vie. Et la plupart veulent tout et tout de suite sans me permettre de m’améliorer. Alors tu vas m’aider »
- « A quoi ? »
- « Mon copain arrive au camping dans dix jours. Il adore que je le suce, mais je n’arrive pas à faire une gorge profonde. J’ai été traumatisée par un ex qui ne m’avait pas demandé, pas prévenu. J’ai cru mourir étouffée. Mais celui là, je pense que c’est le bon. Je tiens à lui, et je veux lui offrir ça pour son anniversaire quand il sera là. La meilleure fellation de sa vie. »
- « Je ne dis pas que c’est une mauvaise idée, mais pourquoi pas un gode ? et pourquoi moi ? »
- « J’ai atteints les limites de ce que je peux apprendre avec un gode. J’ai besoin d’un vrai pour continuer. Et toi, parce que j’ai eu l’occasion et que ta femme a aimé ma demande. »
Le silence s’installe après les chuchotements. L’odeur de vanille de ses cheveux devint vite entêtante. Des éclats de rire se font entendre à l’entrée des sanitaires, faisant sursauter Julien. Il se rend compte alors que son sexe complétement bandé frotte contre le ventre de Clémence, qui lui sourit et lui demande en souriant :
- « Tu veux bien que je te suces entièrement ? En échange, je te laisse jouir dans ma bouche autant que tu veux pendant l’heure qui vient. »