Ce midi, je descend tôt en pause déjeuner. Je me suis changée dans les toilettes. Je monte dans l’ascenseur dès qu’il arrive. Certains me regardent de travers, mais je n’en ai rien à faire. J’ai un legging noir, des baskets blanches, un T-shirt rose. Il fait un peu girly, mais ça va bien avec mes cheveux roux. J’ajuste mon casque sur les mes oreilles et je lance ma musique.
J’ai décidé que j’allais courir plusieurs fois par semaine pendant ma pause déjeuner, pour entretenir mon corps. J’ai des jolies formes, mais si je ne bouge pas, ça ne durera pas. Et je tiens trop à mes fesses fermes et bien faites, on me fait trop de compliments à leurs sujets.
Je sens les regards posés sur moi dans l’ascenseur. J’ai chaud aux fesses rien que de penser à ses hommes matant mon cul, rêvant peut-être, mais qui n’y toucheront pas. Dès que les portes s’ouvrent, je sors rapidement : j’ai prévu de courir 6 km pour me remettre en forme. J’imagine la vue de mon arrière train avec cette démarche, et je souris en montant le son.
Je reviens dans le hall après mon footing. Je suis fatiguée, et ma poitrine monte et descend rapidement au rythme de ma respiration. J’ai pas mal transpiré. Pendant que j’attends l’ascenseur, je vois que mon T shirt est parsemé de trait de transpirations. Quelques personnes attendent avec moi, et j’entre la première dans la cabine.
Je réalise en regardant dans le miroir que ce T-shirt est un peu serré et trop tendu après l’effort. Ma brassière est visible par transparence, noire derrière le rose. Je frissonne quand les portes se ferment. Après l’effort, je me refroidit vite. Il ne fait pas chaud dans l’ascenseur, et mes vêtements humides n’aident pas.
Une femme a les yeux qui se fixent sur ma poitrine. Elle écarquille les yeux comme si j’étais indécente. J’ai juste fait un peu de sport pour entretenir mon corps. Je baisse les yeux machinalement, et je rougis légèrement en comprenant. Le froid fait vaguement dresser mes tétons, et ma brassière ne les masque pas assez.Je m’en moque. Je relève la tête, menton fièrement en avant. L’envie de me manque pas, mais je ne bombe pas le torse.
Un jeune homme est devant la porte. Je l’ai déjà croisé je crois. Il me regarde. Je jettes un œil aux autres, tout le monde me regarde plus ou moins du coin de l’œil, reluquant ma poitrine. Je suis sur qu’ils regarderont mes fesses quand je sortirai. J’ai hâte de prendre ma douche et me changer. L’espace confiné fait ressortir l’odeur de ma sueur, je vois un homme qui fronce le nez à côté de moi.
Lui, près de la porte, me regarde posément. Mais contrairement aux autres, il me fixe dans les yeux. On dirait qu’il me jauge pour savoir si je suis aussi fière que j’en ai l’air. Quand arrive mon étage, avant que je bouge, il s’écarte pour me laisser passer, comme s’il savait que j’allais descendre là.
J’adore 😊 cet écrit me procure beaucoup de plaisir car je peux aisément me projeter… bizarrement 😊😊😊
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Tu m’en vois ravi 🙂 Si un dixième des lecteurs fait comme toi, mon pari de texte écrit avec contrainte est réussi 🙂
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superbe récit, je me suis mise à la place de l’héroïne. et c’était exquis…
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