Sex-friend, et plus si affinités – 12 : Sex-friend

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Mains masculines sur fesses féminines

Je suis réveillé très tôt, par mon téléphone qui vibre. Je décroche machinalement.

– “Patrice, c’est moi.”
– “Sophie ? Qu’est ce qui se passe ?”
– “Je te réveilles pas j’espère”
– “Si, j’ai eu du mal à m’endormir”
– “Désolée. J’ai pas réussi à m’endormir moi non plus. J’ai besoin de te parler. On peut se voir bientôt ? J’ai besoin de te parler.”
– “Entre les cours ?”
– “Je vais pas en cours cet aprem, et après je suis pas là pour le week end. Lundi, c’est compliqué. Mardi ça va le soir ? Juste après les cours ?”
– “Mardi, j’ai une soirée prévue, mais je peux”
– “Non, modifies pas tes plans pour moi. Jeudi soir ? c’est bien jeudi ?”
– “Ok, va pour jeudi. Mais c’est dans une semaine tu sais ?”
– “Oui, je tiendrai jusque là. J’ai une semaine pour clarifier mes idées pour quand on parlera”
– “Je dois m’inquiéter ?”
– “A quoi tu penses ?”
– “A rien de spécial, mais programmer qu’on se parle jeudi alors qu’on va se croiser toute la semaine en cours”
– “La semaine prochaine, j’ai tous les cadeaux de noel à préparer, tu me croiseras qu’en cours. Et on peut pas papoter pendant les cours”
– “Alors je m’inquiète pas ?”
– “Je suis pas enceinte de toi si ça peut te rassurer”
– “T’es bête. Ok à jeudi alors.”

La semaine passe à une vitesse tellement lente que j’ai parfois l’impression de voir les aiguilles tourner dans le mauvais sens. Je me morfonds le soir, pensant à ce que Sophie peut me vouloir. Si les filles avaient raison, et qu’elle m’aimait en fait ?

Le mardi soir, j’esquive Céline et Alexandra qui voulaient passer une soirée à papoter. Elles semblent étonnées, mais je résiste à mon envie de passer la soirée à leur raconter mes projets de jeudi soir. Je préfère rester seul dans ma chambre, m’occuper l’esprit en bossant mes cours, même si le résultat n’est pas celui escompté.

Dans le doute, le mercredi soir, je redouble d’attention sur ma personne. Je m’enferme pour me raser longuement, et j’en profite pour tailler tout ce qui doit l’être. On ne sait jamais. Une fois couché, je me retiens de me caresser, mais je me tourne dans mon lit pendant des heures. Je me réveille en retard, je me dépêche pour aller en cours. Ma journée est tellement chargée que j’ai l’impression que quelqu’un joue à avancer toutes les pendules.

En fin d’après-midi, juste avant la fin du dernier cours, je reçois un SMS de Sophie pour me dire qu’elle sera chez elle pour m’attendre dès qu’elle aura fini son rendez-vous. Je regarde dans la salle, et je m’aperçois qu’elle n’est pas là. Perdu dans mes pensées à regarder le temps avancer, je n’avais même pas remarqué. Le dernier quart d’heure passe à toute vitesse.

Après les cours, je pars rapidement la rejoindre, mais je me rends compte que j’ai la tête dans les nuages : j’ai fait la moitié du chemin à pied plutôt que prendre le tram. Finalement, j’arrive à l’entrée de sa rue au moment où elle descend du tram juste à côté. Nous marchons côte à côte jusqu’à chez elle sans dire un mot. Pas plus de dialogues dans l’ascenseur. Elle ouvre la porte, me fait entrer, referme à clé. Elle enlève sa veste, ses chaussures, pose son sac, et va dans la cuisine en me disant de me mettre à l’aise. Je pose mon sac avec le sien, j’enlève ma veste et mon pull, et j’enlève même mes chaussures pour ne pas salir partout.

Elle revient avec deux bières. Elle boit une gorgée de la sienne avant de commencer à parler.

– “Je sors de chez ma psy.”
– “Ah. Ça va ?”
– “Moui. Elle m’aide à y voir plus clair. Et j’en ai besoin en ce moment.”
– “A cause de moi”
– “Oui.”
– “Tu sais, je suis désolé pour le malentendu. J’étais un peu paumé je crois sur comment j’aurai du réagir, à côté de la plaque”

Elle lève les yeux au ciel. Puis elle me regarde, et descend la moitié de sa bière d’une seule rasade avant de poursuivre :

– “Tu t’excuses pour un truc que tu as pas fait, qui était accidentel, et tu crois que c’est ça le souci ?”
– “Je suis toujours paumé en fait.”
– “Je sais.”

Elle rougit un peu en me regardant, puis baisse les yeux. Je n’ose plus rien dire. Elle inspire un grand coup, puis se jette à l’eau.

– “Mon souci, c’est que depuis que je t’ai mis dehors, j’ai l’impression qu’il me manque un truc dans la vie. Je me suis réveillée plusieurs fois en croyant que tu dormais avec moi dans mon lit. J’ai rêvé de toi. J’ai envie de te toucher, de t’embrasser.”

Elle a dit ça d’un trait, sans respirer. J’ai cru mal entendre. Elle regarde ses pieds. Elle reprend son souffle comme si elle avait couru un sprint.
Je réalise petit à petit ce que cela signifie. Je me penche vers elle, je pose ma main sur sa joue, tout doucement. Je lui redresse le visage, et les yeux dans les yeux, je pose ma bouche sur la sienne pour l’embrasser du bout des lèvres. Elle me repousse.

– “Non.”
– “Pardon ?”
– “J’ai dit non.”
– “Je suis encore plus paumé que tout à l’heure.”
– “C’est compliqué.”

Je la regarde, j’attends qu’elle poursuive. Elle prend son temps, comme tout à l’heure, pour se jeter à l’eau. Elle ouvre la bouche pour parler, mais se reprend, comme si elle n’ose pas parler. Elle finit sa bière cul sec pour se donner du courage. Je regarde la mienne, et je bois aussi, pour m’aider avec ce qu’elle veut m’annoncer. Quand je pose la canette sur la table, je la regarde, et elle poursuit :

– “Avec ma santé, j’ai beaucoup de contraintes. J’ai trois jours d’hospitalisation prévus entre noel et nouvel an. Du coup, les études, c’est compliqué. J’ai moins de temps libre, donc faut que je bosse plus efficacement. En plus je rate des cours qu’il faut que je rattrape. Alors je ne vois pas comment caser un petit-ami là dedans. C’est un coup à foirer mon année, et j’ai eu trop de chance pour négocier des aménagements avant la rentrée.”
– “Ok. Mais…”

Elle pose son doigt sur mes lèvres pour m’empêcher de parler.

– “Chut. Laisse moi finir. Donc, comme je le disais, je ne veux pas de petit-ami. Mais je te veux toi. Du coup, après des heures de débat avec moi-même, et avec une psy au top, j’ai fini par comprendre que ce je voulais de toi.”
– “Et ?”
– “Je veux ton corps, à ma disposition, une fois de temps en temps, pour évacuer mon trop plein d’hormones. Tu seras gagnant : tu en profiteras aussi. Sans les contraintes du couple: tu n’as pas à m’inviter au resto, au ciné, à m’offrir de cadeau pour la Saint-Valentin….”

Elle me regarde, pleine d’espoir. Dans ma tête, le temps se fige. Elle continue à parler, mais j’ai les yeux dans le vague, mon cerveau a déconnecté. Elle s’en rend compte et s’arrête.

– “Sophie…”
– “Patrice ?”
– “Je sais pas quoi dire.”
– “Je te propose qu’on devienne sex-friend, c’est pourtant simple non ?”
– “Oui, l’offre est tentante. Tu as bien vu l’effet que tu as sur moi, tu sais que je trouves sexy, mais… je sais pas, ça me parait malsain.”
– “Pourquoi ? Tu es puceau, et tu va apprendre avec moi. Comme ça, tu seras au top pour ta première petite copine. Et puis tu auras plus à mater des pornos en cachette. Tu pourras vivre du sexe”
– “Oui, mais et mes sentiments pour toi ? Je peux pas les oublier en claquant des doigts.”
– “C’est vrai, j’ai eu du mal moi aussi. Il m’a fallu plusieurs semaines pour le faire. Et quelques autres pour avoir le courage de te le dire. Qu’est ce que tu veux de plus ?”
– “Sortir avec toi.”
– “Non.”

Elle remue la tête en disant ça, ses cheveux balayant l’air. Dans ma tête, tous les scénarios y passent. D’un côté, je dit oui, et tout se passe à merveille au lit, et on finit par se mettre ensemble à la fin de nos études. Ou alors, je dis oui, c’est un piège, et je ne sais qui me tombe dessus pour me faire la morale. Je peux aussi dire non. Et qu’elle ne me parle plus jamais. Je bois ma bière doucement, pour gagner du temps pour réfléchir.

– “Patrice, tu sais, y’a un autre avantage à être sex-friend, sans sortir ensemble.”

Devant mon air interrogateur, elle poursuit :

– “Entre nous, rien d’officiel, du coup.. rien ne t’interdit de draguer ailleurs. Je peux pas te demander l’exclusivité. Mais je te demande le secret. Du coup, si tu sors avec Céline, “
– “Hein ? Mais pourquoi Céline ?”
– “On a beaucoup parlé, il parait que tu l’aimes bien. Et que tu la comprends bien, au point qu’en parlant de ce que Cyril lui a fait, tu l’as convaincu de le quitter.”
– “Et je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé ce soir là.”

Elle me regarde, un peu surprise, mais change de sujet :

– “Pour en revenir au problème qui nous occupe, si tu sors avec une fille, que ça devient sérieux, tu me le dis, et je ferai une croix sur mon amant.”

Je finis ma bière, gorgée après gorgée, ne sachant toujours pas quoi répondre.

– “Ça me fait un peu peur j’avoue. C’est pas ce à quoi je m’attendais”
– “Écoute Patrice, de quoi tu as peur ?”
– “Où est la caméra cachée ?”

Je le dis sur le ton de la plaisanterie, mais elle me prend au sérieux :

– “Vas-y, fouille partout. La seule personne à qui j’en ai parlé, c’est ma psy. Et elle a surement autre chose à faire que de trainer chez moi.”

Je me lève, je fais le tour du salon en regardant les murs. Pour me donner une contenance, et éviter son regard.

– “Je pense à un autre truc. Tu dis que je vais apprendre vu que je suis puceau. Mais toi aussi de ce que je sais”
– “Pourquoi tu dis ça ?”
– “Tu m’as dit que tu n’avais pas l’habitude de coucher avec des mecs”
– “Ça veut pas dire”
– “Et j’ai entendu un jour une conversation entre toi et tes copines, qui te charriaient sur ce que tu attendais pour le premier qui aurait le droit de te le faire.”
– “Je me souviens pas avoir raconté ça aux soirées”
– “C’était dans tes toilettes à la fac”
– “Mais tu écoutais ?”
– “J’étais aux toilettes avant que vous arriviez”
– “Alors je confirme, je suis vierge. Je n’ai jamais été plus loin qu’avec toi. Satisfait ?”
– “Ça ne répond pas à ma question”
– “On apprendra ensemble. Moi je t’ai touché, mais je ne sais pas les sensations que ça fait. Et toi, je doute que tu sois déjà capable de trouver un clitoris ou un point G. Je peux te guider en fonction de mes sensations.”
– ”Si je dis oui, on s’organise comment ? Dès que j’ai envie, tu viens, et on baise ?”
– “Hors de question. Je ne suis pas une pute gratuite à ta disposition.”
– “C’est pas ce que j’ai dis”
– “On convient d’un soir qu’on se réserve, à l’avance, et ce soir là, tu viens chez moi, c’est plus discret qu’à la résidence. Et là, on fait ce qu’on veut si l’autre est d’accord.”

Je prends une grande inspiration avant de me lancer.

– “Bon. Je ne sais pas si c’est une bonne décision, mais dans le doute, je vais devenir ton amant caché.”

Elle sourit jusqu’aux oreilles. Ses yeux pétillent. Alors je me lève, et je commence à attraper ma veste.

– “Tu me sms pour le premier rendez-vous ?”
– “Hein ? Non. Ce soir. Maintenant. Tout de suite.”

Elle m’attrape par la main, se colle à moi, et pose ses lèvres sur les miennes. Nos langues s’effleurent langoureusement pendant qu’on se tient sagement par la main. Mon autre main se pose derrière sa nuque, puis je la descend le long de son dos, pour la poser sur ses fesses.

Elle me repousse, espiègle, un sourire mutin sur les lèvres, et en me tenant toujours la main, elle m’entraîne vers sa chambre. Elle tamise la lumière avec sa lampe de chevet, avant de se tourner vers moi.

– “Ce soir, c’est le grand soir. Je me suis préparée à ce que tu dises non, mais aussi à ce que tu dises oui.”

En disant ça, elle glisse ses mains sur son T shirt, et l’enlève, me dévoilant son soutien-gorge. Je le trouve joli : il est rose foncé, ce qui ressort bien sur sa peau. Il cache tout, lui faisant même remonter les seins. J’admire le noeud entre les seins quand je me rends compte que ses yeux sont fixés dans les miens. Je détourne le regard, admirant son tatouage de dauphin sur son bras. Je le vois entier pour la première fois, et je le trouve parfait sur elle.

– “Ça te plait ?”
– “Oui”

Je déglutis. Ses mains se posent sur son ventre. Elle ouvre le bouton de son pantalon. Et le fait glisser le long de ses jambes. Elle me dévoile la culotte en dentelle assortie, qui me parait ne pas couvrir plus que sa toison que je distingue par transparence. Elle pousse un gros soupir, et je me ressaisi.

A mon tour, je glisse mes mains sous mes fringues, et je lui fais un strip-tease : mon T shirt d’abord, puis mon pantalon. Je suis en boxer devant elle, et il est complétement déformé. J’hésite à cacher mon érection derrières mes mains, mais elle m’a déjà vu nu. Du coup, je retiens mon geste pendant qu’elle sourit.

Elle se colle à moi, et je l’embrasse pendant que mes mains parcourent sa peau. Ses mains dans mon dos, elle se plaque contre moi, et je sens son ventre contre mon sexe. Nos langues jouent à se découvrir, et j’ai l’impression d’être sur un nuage. C’est tellement bon de l’embrasser. Sentir son corps chaud contre le mien m’excite encore plus. Nos souffles deviennent rapides.

Ses mains s’égarent sous mon boxer, sur mes fesses, puis elle fait glisser ce bout de tissu à mes pieds. J’en profite pour lui rendre la pareille, mais je lutte longuement avec l’attache du soutien-gorge. Elle enlève les bretelles, et se plaque contre moi, je n’ai pas le temps de les voir. Je les sens par contre, contre moi, chaud et moelleux, leurs pointes tendues contre ma peau.

Elle me lache, se retourne, ouvre la table de nuit et se penche une seconde. Ses fesses emprisonnées de rose sont magnifiques. J’ai hâte de lui enlever ce bout de tissu. Elle revient vers moi, une capote à la main. Au premier coup d’œil, on voit tout de suite à quel point sa poitrine est ferme. Elle se colle à moi, me pousse doucement, alors j’obéis, je m’allonge sur le lit, nu. Elle s’agenouille sur mes cuisses, pose la capote sur mon ventre pour avoir les mains libres. Elle les pose sur mon bas ventre, mais très vite, elles m’empoignent, me caressent. J’ouvre l’emballage en gémissant de plaisir. Nos respirations s’accélèrent encore.

Elle prend la capote que je lui tends, la pose sur mon sexe, le tient d’une main pendant qu’elle la déroule de l’autre. Je l’aide à me la mettre. Elle se relève du lit, et enlève sa culotte d’un seul geste. C’est la première fois que je vois une femme toute nue en vrai. Comparée aux femmes des films sur lesquelles je me masturbais, c’est bien plus beau. Et plus excitant. Elle s’allonge sur moi, m’embrasse. J’attrape ses fesses, et je me crispe pour résister au plaisir. Nous nous frottons l’un à l’autre. Je me mords les lèvres.

Elle s’arrête, me regarde, puis baisse les yeux. Elle me regarde à nouveau, et alors que j’imagine voir une lueur de reproches, je tente le tout pour le tout, et je l’embrasse. Je l’attrape, puis je l’allonge sur le lit, passant au dessus. Ma bouche quitte la sienne, je descend et embrasse son cou. Dans le même temps, je me débarrasse de la capote usagée, devenue inutile. Je goute sa peau de ma langue, d’abord sur son buste. Je descend doucement, puis je pose mes deux mains sur seins pendant qu’elle commence à gémir.

Je libère un sein pour aussitôt m’en emparer entre mes lèvres. Je tète, je lèche, j’embrasse, sans savoir si je le fais bien. Puis je continue à descendre, couvrant son ventre de baisers. Mes mains se promènent sur ses cuisses, que j’écarte doucement. Elle obtempère, et me laisse découvrir son pubis de près. J’admire sa toison taillée, je découvre pour la première fois un sexe féminin en vrai. Je me jure à moi-même d’utiliser ma langue et mes mains toute la nuit s’il le faut pour la faire jouir.

Je souffle d’abord dessus, puis je l’effleure de mes lèvres. Mes mains caressent ses cuisses pendant que ma bouche se pose sur ses lèvres. Ma langue se faufile pour les écarter. Elle gémit en me demandant de faire doucement. Alors je prend mon temps. Je lèche son sexe de bas en haut, jusqu’à ce qu’il s’ouvre comme une fleur. J’hume son parfum, puis je pose ma bouche sur son clitoris que je suçote doucement. Ses gémissements emplissent la chambre. Elle pose ses mains sur ma tête, me poussant légèrement.

Je suis mon guide, et je descend, pour que la pointe de ma langue déguste son sexe. Elle est trempée, et son goût est merveilleux. Même si c’est salé, j’ai l’impression que c’est le meilleur dessert de ma vie.

Je redouble d’efforts, alternant les baisers sur son bouton et l’exploration par ma langue. Elle gémit, ses mains agrippent mes cheveux. Quand ma bouche est en bas, je pose mes doigts sur son clitoris pour ne pas lui laisser le temps de redescendre. Quand j’aspire son clitoris, je glisse mon doigt contre son sexe, puis je l’insère doucement, glissant dans cette grotte mouillée qu’elle m’offre en se cambrant, décollant légèrement du lit.

J’accentue mes gestes, aspirant complétement son clitoris, qui me semble de plus en plus gros. Mon doigt commence à aller et venir en elle doucement. Je sens mon sexe durci, prêt pour la suite. Sa respiration est haletante. Elle lâche ma tête d’une main, plaque un coussin sur sa bouche en gémissant. Je continue mes caresses, ma langue tournant autour du clito pour reprendre mon souffle.

D’un seul coup, sa main dans mes cheveux me fait mal. Ses cuisses se serrent contre ma tête, et elle se cambre. Elle crie plus qu’elle ne gémit dans le coussin. Elle tremble des pieds à la tête. Je souris, heureux de l’avoir fait jouir. J’en profite, je glisse comme je peux contre elle, et je plonge ma main dans le tiroir pour m’équiper d’un nouveau préservatif. Elle est complètement crispée contre moi, j’ai l’impression que ces quelques secondes de plaisir lui provoquent un orgasme qui dure des heures.

Ses gémissements n’en finissent plus. Je la regarde amoureusement, et je vois qu’elle pleure. Je bloque, et je ne comprends pas. Je l’ai fait jouir avec ma langue, et elle s’en veut ? Ce n’est pas le moment pour penser à ça. Je l’embrasse dans le cou, ma main fouillant toujours le tiroir.

Les gémissement s’espacent, remplacés par des sanglots. Je lui ai fait mal ? Je finis par me demander si je ne l’ai pas déflorer douloureusement avec mon doigt, mais ce n’est pas possible.

Elle essaie de me repousser, alors je m’allonge doucement à coté d’elle pour lui faire un câlin. Elle se met à pleurer. Son corps reste parcouru par des frissons. Comme si elle avait des spasmes des pieds à la tête. Elle me laisse lui faire des baisers sur les paupières pour sécher ses larmes.

Cela ne dure pas. Elle me repousse, me dit stop. Entre deux spasmes, elle me dit qu’il ne faut pas que je dorme ici, qu’elle en a eu assez pour ce soir. Hébété, je ramasse mes habits, et je m’en vais sans rien dire.

J’étais aux portes du paradis, et j’ai l’impression de descendre très vite de mon nuage. J’ai découvert le sexe, mais je suis toujours puceau. J’ai joui mais je suis quand même frustré. J’ai la tête qui tourne. Je réajuste mes habits dans l’ascenseur, puis je rentre dans ma chambre, à cauchemarder toute la nuit.

4 réflexions sur “Sex-friend, et plus si affinités – 12 : Sex-friend

  1. A voui effectivement 😢😢😢

    Caliente et douche froide…. veux connaître la suite (Et je ne te félicite pas!!! Larmes aux yeux : maquillage à refaire avant d’entrer en réunion !!!)
    Ça m’apprendra d’être impatiente

    LA SUITE !!!!

    Aimé par 1 personne

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