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J’ouvre la porte de sa chambre vêtu seulement de mon boxer. Elle a tamisé la lumière. Elle est assise en tailleur sur son lit, à pianoter sur son téléphone. Je m’assieds à côté d’elle, et on reste assis en silence un moment.
– ”C’est bon, les filles sont bien rentrées.”
Je la regarde, curieux, et elle ferme son téléphone et se retourne vers sa table de nuit pour le ranger. A quatre pattes, sa tenue devient indécente. J’ai soudainement très chaud.
Nous sommes mal à l’aise tous les deux, mais on commence à discuter tranquillement. On est tellement sur la même longueur d’ondes qu’en peu de temps, chacun finit les phrases de l’autre.
Au bout d’un moment, j’en ai marre d’être assis en tailleur face à elle. Et puis ça ne me permet pas de cacher l’état dans mon boxer. Forcément, à force de rigoler, son T shirt est remonté, et je vois clairement la culotte de Sophie. Du coup, je m’allonge, je relève mes genoux et je prends une position plus confortable. Elle me sourit, elle s’allonge à coté de moi, sa tête sur mon épaule. Sa main se pose sur mon ventre, me faisant frissonner. Mon bras glisse dans son dos, et je la pose sur sa taille, tremblant sans pouvoir m’en empêcher.
Je déglutis. Je commence à paniquer. Même si je fantasme sur elle depuis la rentrée, on ne se connait pour de vrai que depuis ce soir. La situation est surréaliste. Je soupire en m’imaginant perdre ma virginité dès cette nuit. Même si mon esprit chevaleresque me dit qu’il ne faut pas se précipiter, que je ne suis pas du genre à coucher le premier soir, et elle ne doit pas en être non plus.
– “Je suis désolé, je suis peu tendu. C’est la première fois que je finis dans un lit avec une femme.”
J’ai osé le dire, dans un souffle, sans respirer. Je suis soulagé, mais aussi encore plus tendu de sa réaction. Sa main glisse le long de mon ventre, effleure mon boxer. Mon sexe à l’étroit tressaille alors qu’elle ne l’a même pas touché.
– “Je confirme, tu es tendu. Et pour tout te dire, je n’ai pas non plus l’habitude de coucher avec le premier venu”
– “On est bien là, comme ça, pour papoter. On n’est pas obligé de coucher”
J’ai dit ça sans réfléchir. J’hésite entre ma stupidité ou un grand cœur. J’aurais pu baiser une femme, mais je pense que j’ai tout raté avec cette simple phrase. Elle pousse un gros soupir.
Sophie tend le bras pour éteindre la lumière, puis repose doucement sa tête sur mon épaule, cherchant une position confortable. Elle se colle un peu plus à moi. Je sens sa poitrine s’écraser contre mon torse, ce qui rend mon sexe incontrôlable. Il se trémousse sur un rythme qui lui est propre.
Sa respiration glisse sur ma peau. Je tourne un peu la tête, mais je mange ses cheveux. Ils sentent bon l’abricot. Je me détends peu à peu, pendant que nous parlons de la soirée. Elle pouffe de rire en me disant qu’elle voulait caser Alexandra et Chloé ensemble depuis longtemps, sans avoir pu le faire. On imagine comment Alexandra l’a réconforté. Sophie me fait rougir en commentant de façon bien obscène. Quand elle mime le bruit des langues et de clapotis, j’éclate de rire.
On reprend un peu notre sérieux, mais elle change de sujet. Elle s’inquiète pour Céline, qui a une relation compliqué avec Cyril. Elle se doute de ce qu’ils ont fait dans la cuisine à leurs retrouvailles. Mais ne comprend pas pourquoi ils ont pu se disputer après, et pourquoi elle a laissé sa culotte.
– ”Tu pourrais lui ramener sa culotte demain ?”
– “Hein ?”
– “Je vais pas en cours demain matin, du coup, je la croise pas avant jeudi. Alors que toi, tu dors à coté de sa chambre, non ?”
– “Oui, mais euh. Un gars qui rend une culotte à une fille, j’ai intérêt à être discret.”
– “Tu as peur de ce que les gens diront sur toi ?”
– “Non, mais imagine que ça revienne aux oreilles de Cyril, qu’il fasse son jaloux… je veux pas attirer d’ennuis à Céline, elle est sympa”
– “Ok, je te ferai un petit paquet bien emballé alors. Et je lui enverrai un SMS pour la prévenir”
– “Pourquoi tu ne vas pas en cours demain ?”
– “Rendez-vous médical.”
– “Rien de grave ?”
– “C’est compliqué. Mais non, c’est pas grave en soi. J’ai pas envie d’en parler…”
On change de sujet en parlant un moment des chambres de la résidence, et de la chance qu’elle a eu de trouver cet appartement. Notre conversation s’espace petit à petit, et au bout d’un moment, elle ne dit plus rien. Il me faut un moment pour comprendre qu’elle s’est endormie contre moi.
Ma main caresse doucement sa hanche, sentant la chaleur de sa peau à travers son T-shirt. J’effleure l’élastique de sa culotte. Je respire fort. Je bande de plus en plus. Elle bouge en dormant, avec un léger gémissement. Ses seins sont écrasés contre moi, j’ai l’impression de sentir un téton contre ma peau à travers le tissu. Je dois rêver. La fille de mes rêves dort contre moi, et je ne peux rien tenter.
Je n’arrive pas à m’endormir dans cette position, mais je n’ose pas bouger, de peur de la réveiller. Quand finalement je me réveille, je ne me souviens pas de m’être endormi, et j’ai l’impression que la nuit ne fait que commencer.
Elle a bougé pendant que je dormais. Sa jambe pliée est posée sur moi. Son pied entre mes jambes. Son genou contre ma cuisse. Sa cuisse sur la mienne, assez haut, sur mon boxer, effleure mes bourses : je sens la chaleur à travers le tissu. Dès que je réalise, mon érection reprend. Au moins cette fois je pourrais faire passer ça pour une érection matinale.
Je soupire. Je souris aussi, je suis tellement content d’avoir passé la nuit avec elle. Mon bras est tout engourdi. Je commence à remuer les doigts pour faire disparaître les fourmis. Puis je repose ma main sur sa hanche. Sophie frissonne, se cambre, collant son corps encore plus contre moi. Son ventre contre ma hanche, sa cuisse remonte et recouvre mon sexe qui frétille dans mon boxer. Je laisse ma main sur sa hanche, j’hésite à en profiter, je descends doucement, pour tenter d’effleurer ses fesses.
Elle gémit, puis sa main attrape la mienne. Elle pose ma main sur sa fesse sans plus de cérémonie. Deux épaisseurs de tissu entre ma main et sa fesse ne suffisent pas à calmer mon excitation matinale.
– ”Bonjour Patrice”
– “Je t’ai réveillé ?”
– “Ça va, j’ai bien dormi.”
On ne dit plus rien. Ma main caresse doucement le tissu. Sophie tire un peu sur son T-shirt, ma main vient avec le tissu et remonte sur son dos. Elle l’attrape à nouveau, et le colle sur sa fesse, et je peux enfin toucher sa culotte. Je rêve de lui arracher, de passer ma main dedans. Mais je suis tétanisé. Si elle n’avait pas pris les choses en main, je pense que jamais je n’aurais été aussi loin.
Elle respire fort sur mon épaule, puis elle bouge doucement sa cuisse. Elle masse mon bas-ventre doucement. Mon sexe est à l’étroit dans mon boxer. Je la sens sourire contre moi, puis elle descend sa jambe pour laisser de la place à sa main. Elle effleure la bosse avec le bout des doigts, puis pose sa paume sur le bas de mon sexe avant de remonter doucement. Je sens la chaleur de sa main à travers le tissu.
Après plusieurs allers retours, elle tire sur l’élastique, et faufile sa main dans mon boxer. Ses doigts touchent d’abord mon gland, puis elle les glisse jusqu’à la base, avant de prendre mon sexe dans sa main délicatement.
Je tourne la tête, j’embrasse ses cheveux. Elle sursaute, puis lève la tête vers moi, et nous échangeons notre premier baiser. Ses lèvres sont douces. Ma langue cherche à jouer avec la sienne, mais je ne suis pas assez concentré sur nos bouches pour notre premier baiser. C’est si bon que je gémis quand sa main serre un peu plus mon sexe. Elle frissonne, et elle fait un premier va et vient. Elle me masturbe une seule fois. La sensation est divine. Je ressens chaque cellule de la peau de sa main et de ses doigts sur mon sexe, qui se met à vibrer.
J’essaie de la prévenir, mais sa bouche est collée à la mienne. Elle m’entend gémir un son inaudible, puis se recule quand je jouis dans sa main. Elle est surprise, sa bouche s’arrondit dans un O de surprise. Elle retire sa main, l’essuie vaguement sur mon ventre. Repose sa tête sur mon épaule. Et pousse un gros soupir de soulagement.
– “Tant pis. C’est peut être mieux comme ça. Tu passes à la salle de bains avant de rentrer ?”
Je me lève, penaud. Arrivé à la porte de la chambre, je me retourne vers elle. Elle a l’air à la fois triste et soulagée. Je l’ai déçu à un point que je n’ose imaginer. Elle se tourne dans le lit comme si elle ne voulait plus me voir. Je découvre alors sa culotte, sage, blanche, dont la couleur a changé à l’entrejambe.
Je m’excuse dans un murmure avant de partir me laver et me rhabiller. Je rentre chez moi frustré malgré ma jouissance, l’esprit ailleurs, sans même savoir où je vais.
Lol j’adore 😊
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Oh c’est triste le pauvre…
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Ca va quand même, il n’est pas à plaindre.
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Oui oui mais c’est dommage que ça finisse comme ça 😯
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Qui a dit que c’était fini ?
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Pas moi en tout cas…Je ne parle pas de l’histoire en général, juste de la soirée…………
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