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J’entends des voix passer devant les douches, mais je n’y prends pas garde, jusqu’à ce que quelqu’un essaie d’ouvrir ma porte. Des pas repartent dans le couloir. Je continue de me laver en me posant des questions, quand des chuchotements et des gloussements arrivent d’une autre cabine. Je commence à imaginer des choses sans même les entendre. J’écourte ma douche, et je me sèche rapidement, je remballe mes affaires en tas. Je sors, je résiste à l’envie de regarder sous la porte le nombre de pieds dans la seule cabine utilisée et je retourne à ma chambre.
Alors que j’ouvre ma porte, j’entends quelqu’un arriver derrière moi, et la blonde de toute à l’heure m’attrape par le bras.
– « Dis, j’ai oublié un truc dans la douche tout à l’heure, celle du fond. T’es le suivant à l’avoir prise, je crois. Tu l’aurais pas trouvé ? »
– « J’ai pas fait attention en posant mes affaires, tu as perdu quoi ? C’est peut être dans le tas. »
– “Ma culotte. Et je me passerai de tes commentaires.”
Maintenant qu’elle est habillée, je remarque que sa poitrine est juste énorme. J’ai l’impression que les boutons de sa chemise ont du mal à résister. Je lui tourne le dos pour entrer dans ma chambre, ce qui me permet de masquer mon trouble. Je pose mon tas sur le bureau.
Elle me suit. Je commence à jeter un coup d’œil, elle m’aide en regardant de l’autre côté du tas. Je me dépêche de cacher mon boxer sale. J’aperçois sa culotte qui dépasse, mais je n’ose pas la toucher. Finalement, je me décide à la prendre pour lui donner. Nos mains se posent en même temps sur ce bout de tissu délicat.
– « C’est bon, elle est là. Ouf, je voulais pas la perdre. »
Je lève les yeux. Dans sa main, elle tient sa culotte, rouge et noire, à moitié transparente. Je rougis, et regarde son visage aussi vite que je peux en faisant genre de ne pas avoir vu.
– « C’est mon copain qui me l’a offerte, il aime bien que je la porte quand on se voit. »
Elle me regarde, sourit.
– « Ça va, fais pas ton timide, je suis sur que tu as déjà vu ta copine en culotte quand même »
De plus en plus rouge, je réussis à répondre
– « Je suis célibataire. »
– « Faudra venir aux soirées organisée par Céline, ça durera pas. Bienvenue au cinquième étage au fait. »
Un geste de la main, et elle est partie. Elle traverse le couloir et ferme sa porte sans même se retourner. Je ferme la mienne, et je m’allonge. J’ai beau fermer les yeux, j’ai du mal à m’endormir. Je tourne et me retourne sous les draps, mais mon esprit est ailleurs, visitant le lits de mes voisines…
Quand le réveil sonne, j’ai l’impression de ne pas avoir dormi du tout. J’ai la tête dans le cul, mais je me bouge pour me rendre à la réunion. J’ai mis mon réveil tôt, et j’ai bien fait. Tellement dur d’émerger que je stresse d’arriver en retard. Aussitôt prêt, aussitôt parti. J’ai finalement un peu de temps, j’en profite pour visiter une partie du campus en faisant attention de ne pas me perdre. Le campus n’est pas très grand, mais rejoindre la salle à l’autre bout demande de slalomer entre les bâtiments. Devant la salle, personne. Soit je suis le premier, soit je me suis trompé de salle.
Alors que j’hésite, quelques personnes arrivent, jettent un œil dans l’amphi, mais ressortent pour profiter du soleil jusqu’au dernier moment. On se regarde tous du coin de l’œil, se jaugeant, pour savoir avec qui le courant passera le mieux. Nous sommes une douzaine, chacun dans notre coin. Presque uniquement des gars, attendant patiemment. Un prof arrive entre dans l’amphi, s’installe au bureau. Les élèves suivent, docilement, et s’installent sans un bruit.
D’autres élèves arrivent, remplissant progressivement l’amphi. Le prof regarde sa montre, et se dirige vers la porte, quand 3 filles arrivent en même temps en discutant. Il les laisse passer. Elles s’arrêtent au pied de l’amphi, se taisent d’un coup, regardant les gens déjà là, comme si elles cherchaient quelqu’un. Elles viennent finalement s’asseoir deux rangées devant moi. J’en profite pour jeter un œil, elles ne sont pas mal du tout.
Juste après que la porte soit fermée, elle est réouverte de l’extérieur. Quelqu’un rentre sans se presser, pendant que le prof lui fait remarquer son retard. Je n’en reviens pas. La fille tatouée est dans mon amphi. Elle s’excuse d’un seul mot, et va s’asseoir à côté des autres filles. Mes yeux sont rivés sur elle. Je ne peux pas m’empêcher de la regarder. J’entends d’une oreille le prof qui expose les grandes lignes de cette nouvelle formation. La répartition des cours, l’obligation de présence, les modalités des examens ne me font ni chaud ni froid.
Mon esprit est ailleurs. Je ne peux pas m’empêcher de la regarder. Ses cheveux sont attachés en une longue queue de cheval. Son petit pull bleu ciel masque son tatouage, mais le contraste avec ses cheveux est parfait. Je me souviens de ses yeux, et je n’ai qu’une envie, la voir de face, pour admirer l’accord entre ses yeux et son pull. J’aimerai bien lui arracher son pull pour empoigner… non, voilà que mon esprit dérape encore.
Je me reprends, prend une grande inspiration. Elle se retourne, et j’ai l’impression que son regard me transperce. Elle a senti mes yeux sur elle ? Je regarde immédiatement le tableau, et je m’aperçois que tout le monde prend des notes sur l’emploi du temps. Je me dépêche de faire pareil. Une fois ou deux, je jette un coup d’oeil, mais elle ne me regarde plus.
Fin de la réunion: c’était parfaitement inutile à mes yeux. Distribuer un papier aurait été aussi efficace. La seule chose bien est que je l’ai revue, et que je sais maintenant que je vais la revoir souvent. Cette idée me met en joie. Quand on se lève dans le bruit pour partir, les quatre filles se font la bise, et reprennent la conversation comme si elles n’avaient pas été interrompues. Deux mecs tentent une approche en faisant saillir leurs biceps. Je n’ai aucune chance : je ne suis qu’un gringalet intellectuel à lunettes. Aucun attribut qui pourrait intéresser les filles. Tant pis.
Pendant que je range mes affaires dans mon sac, une partie de la salle éclate de rire, mais je ne sais pas pourquoi. Les deux gars partent rapidement, en évitant le regard de tout le monde. En mettant mon sac sur l’épaule, je me rends compte que mon bas ventre aussi était dans le pays imaginaire, et qu’il appréciait. Je me faufile comme je peux vers la sortie pour me cacher aux toilettes les plus proches, le temps de retrouver un état normal.
Être dans cet endroit, pour cette raison, me donne encore plus envie d’avoir une copine, de toucher son corps, ses seins, de lui faire l’amour. J’ai l’impression que ma virginité me rend fou. Je décide de prendre les choses en main. Les toilettes ne sont pas un endroit érotisant pour moi, mais je fais avec. Je me connais bien, et mon plaisir monte rapidement suivant mes gestes.
Je m’interromps brutalement. J’entends des voix. Des filles sont entrées dans les toilettes et papotent tranquillement. L’une d’elles raconte comment elle a couché avec un homme rencontré en boîte la veille, dans les toilettes. Le temps de relever sa robe, il l’a prise, et il a jouit en deux allers retours. Elle était tellement frustré qu’elle donne tous les détails négatifs à ses copines. Savoir qu’une fille prête à coucher dans les toilettes est de l’autre côté de la porte en train de parler à ses copines augmente mon désir, mais je n’ose plus bouger, de peur qu’elles m’entendent.
– “Tu aurais vu sa tête quand je suis retournée voir sa bande de copains. J’ai demandé si quelqu’un était plus performant que lui, ils se sont regardés sans bouger. Pourtant j’avais ma robe noire, celle qui remonte haut sur mes cuisses”
– “Oui, je vois laquelle. T’es super sexy dedans”
– “Du coup, je leur ai dit tant pis. Que pour dix secondes, c’était pas la peine que je perde mon temps. Et je suis rentrée chez moi super tôt, j’avais besoin de me calmer.”
– “Tu as fais comment ?”
– “J’avais un nouveau vibro à essayer. Il est pas mal, mais j’ai pas jouis comme je le voulais. Du coup, j’ai mal dormi.”
J’entends une porte qui claque, les lavabos.
– ”C’est pas à toi que ça arriverait, hein?”
– ”Non. Tu sais très bien que je suis vierge, et que je ne me donnerais à un homme que dans certains conditions”
Cette voix. Ma main se crispe sur mon bas ventre. C’est ma tatouée. Je crois. Elle serait vierge ?
J’entends un bruit de porte.
– ”Rappelle-moi ces conditions déjà ?”
Les voix s’éloignent entrecoupées de rires joyeux, je n’entends pas sa réponse. Je suis tellement frustré. J’aurais pu découvrir le chemin pour son cœur, mais je n’ose pas sortir.
Ma main se déplace machinalement sur mon sexe que je n’ai pas lâché. Je m’imagine prenant sa virginité. Violemment, la transperçant. Comme dans un porno, je vois déjà le sang ruisseler sur ses cuisses pendant que je la prends. Ce fantasme est si puissant que je jouis en quelques secondes, en visant la cuvette de justesse. Le temps de reprendre mes esprits, de me laver les mains, et je rentre dans ma chambre pour me reposer, frustré de ce qu’il vient de se passer.
En passant devant un magasin, j’en profite pour acheter un sandwich pour ce midi, et des mouchoirs pour le cas où.
Je ne croise personne, il n’y a pas un bruit. Tout le monde est en cours apparemment. J’en profite, je m’enferme, et je choisis plusieurs vidéos pour calmer mes ardeurs. Assis sur mon lit, casque sur les oreilles, volume à fond, je me coupe du monde. Je me caresse doucement. Je jouis très vite, avant même que la fille ne se fasse prendre, juste en regardant les préliminaires.
Je laisse mon sexe se reposer, se tendre de lui-même, et au début de la seconde vidéo, je pose ma main sur mon sexe pour reprendre mes vas et viens. Je sens la chaleur monter en moi pendant qu’à l’écran, ils changent de position pour une levrette. Je viens quand il entre en elle en agrippant ses jolies fesses. Je souris, mais je laisse tourner la vidéo.
Cette enfilade de vidéo, où je m’autorise les caresses qu’au début de chacune d’entre elles est un rituel que je pratique depuis des années. Normalement, après ça, ma tête sera vidée de ces pensées érotiques, et je pourrai reprendre une vie plus normale.
Mon sexe reprend de la vigueur avant la fin de la vidéo, comme s’il connaissait déjà la suite, mais je ne le touche pas. Je me réserve pour la dernière vidéo. Je sais déjà comment la femme se fera prendre, par tous les trous, plusieurs fois. Ce gang bang est phénoménal. Au début, elle semble mener les opérations. Mais après que le second mec lui jouit dans la bouche, elle subit et ne contrôle plus rien. Elle crie de douleur quand un black l’encule. Ses cris ne s’arrêtent que parce qu’elle a la bouche pleine. A la fin, son maquillage coule tant elle a pleuré. Et ses trous sont grands ouverts, dégoulinant de sperme. Sans compter le sperme séché sur son visage et sa poitrine.
Ayant déjà joui plusieurs fois, mes caresses sont moins efficaces. Je fais donc durer le plaisir, pour voir le maximum de la vidéo. Ca fait partie du rituel : je ne regarderai pas la fin de celle là. J’arrive parfois à venir après le black, mais rarement plus loin. Aujourd’hui, je suis très excité, mais j’ai espoir de voir la douloureuse sodomie. Pendant que je me branle doucement, je pense à mes camarades de promotion. Je ferme les yeux une seconde, pendant que la femme sur l’écran gémit quand on lui baise la bouche.
Je m’imagine à la place de l’homme, et je viens sur le champ. Je viens de jouir, mais je suis frustré de ne pas avoir vu la suite. Je me jette en arrière sur mon lit en grommelant. Mon casque s’arrache, et les cris de la jeune femme remplisse ma chambre. Je me redresse, paniqué que quelqu’un entende, et je coupe la vidéo sur le champ.
Je tends l’oreille, à l’affût du moindre bruit, mais je n’entends rien. Cela me rassure. Soulagé, je nettoie mes traces, et mange rapidement : il est bientôt l’heure de partir assister à mon premier cours.
En partant, je croise Céline, qui m’annonce que la première soirée se passera chez une amie à elle, en ville, mardi prochain. Que je fais partie des privilégiés qui pourront rejoindre le groupe existant. J’accepte avec plaisir, et je file en cours.
Je ne savais pas qu’un prof pouvait être aussi barbant aussi vite dans l’année. Le cours ne m’intéresse pas du tout. Mon esprit dérive, et je suis impatient d’être à mardi, pour comprendre ce que c’est qu’une fête de Céline. Je me promets de ne pas boire trop d’alcool pour pouvoir concrétiser avec une fille si c’est possible. J’ai tellement hâte que je n’écoute même pas la fin du cours.
Merci beaucoup 😊 ça me rappelle tellement de souvenirs et d’émotions 🤣🤣🤣
Hâte de lire la suite 😊
Freyja 😍
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Je confirme, cette fiction est basé sur mes souvenirs à moi, de vieux fantasmes, et des faits réels. Tout mêlés ensemble pour essayer de bien monter le coté psychologique de mes personnages 🙂
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